Création
Opéra de Fribourg - Equilibre
29, 31 décembre 2016
6, 8, 10, 13, 15 janvier 2017
Tournée
CO2 Bulle - 22 janvier 2017
Opéra de Lausanne - 17, 19 février 2017
Mise en scène
Cédric Dorier
avec
Carlos Natale (Orlando)
Rosaria Angotti (Angelica)
Alberto Sousa (Pasquale)
Christos Kechris (Medoro)
Anas Seguin (Rodomonte)
Héloïse Mas (Alcina)
Marie Lys (Eurilla)
René Perler (Licone, Caronte)
Direction musicale
Laurent Gendre
Assistanat à la mise en scène
Anne Ottiger
Scénographie
Adrien Moretti
Lumière
Christophe Forey
Costumes
Agostino Cavalca
Chef de chant
Pierre-Fabien Roubaty
Orchestre de chambre fribourgeois (OCF)
Production
Opéra de Fribourg
Direction générale: Alexandre Emery
Mot du metteur en scène (Fr-Eng)
Dramma eroicomico en trois actes de Joseph Haydn.
Livret de Nunziato Porta, d'après le poème épique Orlando furioso de Ludovico Ariosto.
Créé à Eszterháza le 6 décembre 1782.
Les amours d'Angelica et de Medoro sont troublés par le chevalier Orlando. Ce dernier poursuit Angelica qu'il veut épouser et Medoro qu'il veut tuer. Affolés, les deux amoureux sont obligés de s'enfuir. Pasquale, l’écuyer poltron et vantard d’Orlando, fait la cour à la jeune Eurilla, tandis que Rodomonte, roi de Barbarie, ajoute à la confusion générale. La magicienne Alcina, qui veille au bonheur des amoureux, précipite Orlando dans une grotte profonde où Caronte le guérit avec quelques gouttes du fleuve Léthé. Orlando est libéré de ses obsessions: son amour insensé pour Angelica et son désir de vengeance à l'encontre de Medoro. Angelica et Medoro pourront enfin s’unir, de même que Pasquale et Eurilla.
De tous les opéras d’Haydn, Orlando Paladino en est incontestablement le chef-d’œuvre, tant pour la variété de sa musique que pour la complexité de son livret. En s’emparant du « best-seller » de l’Arioste, Haydn a composé l’une des plus éblouissantes partitions du répertoire lyrique du XVIIIème siècle, injustement négligée par nos contemporains. « Le livret de Porta mêle joyeusement le serio, le buffo, l’héroïque, le magique et le pastoral, obtenant ainsi un divertissement souvent irrésistible dont l’étourdissante richesse a assuré la carrière… Le plaisir musical que distille cette partition scintillante balaie cependant tout sur son passage ».
(P. Kaminski).